2029. Le monde vit connecté par un réseau électronique imprégnant toutes informations. Mais il n'est pas épargné par le crime, et pour y palier, la Section 9 est créée. Composée de puissants Cyborgs  pouvant accéder au réseau, la Section 9 fait face à une dangereuse menace. Motoko Kusanagi enquête avec son équipe sur une cyber-hackeuse du nom de "Puppet Master".

Ghost in the Shell c'est un peu le Blade Runner de l'animation japonaise. Si il a toutes les qualités d'un bon Thriller d'action, le film interroge de nombreuses problématiques du monde moderne, notamment la question du rapport de l'homme à la machine. Et définir la machine par l'homme, c'est questionner la définition même de ce qui nous rends humain. Le scénario soutient une réelle pensée philosophique qui se rapprocherait plus d'un bouquins de K.Dick que de ses adaptations américaines.
Mais la beauté de Ghost in the Shell ne réside pas seulement dans le fond, la forme est tout aussi bien amenée. Les passages d'actions sont coupés de passages de poésie pure. Et c'est entre autre la beauté froide et désespérée de ces androïdes qui fascinent. L'introduction en est limite envoûtante. Mention spéciale à la musique de Kenji Kawai tout de même, c'est pas tous les jours qu'on entends un thème comme celui-ci.
Enfin, pour terminer, je dirais que Ghost in the Shell, réalisé par le très bon Mamoru Oshii, est une perle de l'animation japonaise mais aussi un grand film pour tous les amateurs d'univers Cyberpunk.


EN BREF, un must-see!