Scott Pilgrim, un jeune homme de 22 ans, est bassiste dans un groupe de rock amateur. Lors d'une soirée, il rencontre une fille dont il tombe instantanément amoureux. C'est certain, Ramona Flowers est la femme de ses rêves. Malheureusement, c'est plus compliqué qu'il aurait pu l'imaginer: pour conquérir la belle, il doit affronter et vaincre ses 7 exs maléfiques.

Edgard Wright à l'écriture? Çà ne pouvait promettre que du bon! Si Scott Pilgrim n'est pas le sommet de sa carrière, le réalisateur de la trilogie Cornetto prouve encore une fois qu'il sait fabriquer un film explicitement débile sans qu'il devienne ridicule! Scott Pilgrim, véritable ôde de puns et de bad jokes à la culture geek-comico-punk, est un film hommage. Avec ses nombreuses références et ses petits clins d'oeil aux univers cités au dessus, le film s'adresse principalement à un public jeune ayant baigné depuis l'enfance dans cette soit disant culture nerd. Résultat? C'est plutôt drôle pour les connaisseurs, et ça l'est beaucoup moins pour ceux qui ne s’intéressent pas du tout à ce genre de chose. Intro 8-bit, onomatopés à l'écran... Tout est utilisé pour créer un univers graphique fort qui rappelle fortement les comics duquel les personnage sont sortis. C'est assez agréable à regarder, et parfois même plutôt ingénieux.

Du côté de l'histoire, on passe plus de temps à rigoler à des mauvaises blagues qu'à vraiment se concentrer sur la trame principale qui est... Complètement absurde. J'ai pas vraiment cherché à réfléchir étant donné que le film ne m'y invitait clairement pas, mais dans tous les cas j'ai bien rigolé! Le concept des 7 exs maléfiques est plutôt bien exploité, on retrouve une pléiade d'acteurs sympathiques qui jouent tous des rôles déjantés (coucou Chris Evans!). Dans les rôles principaux, les acteurs font bien leur boulot. Micheal Cera se confirme en tant qu'ado mal dans sa peau après son rôle dans Juno, mais à vrai dire, je l'ai jamais vraiment vu dans un autre rôle.
Si certaines blagues passent à côté de la plaque, le film est globalement assez drôle. Il y a quelques scènes qui sont carrément en or et qui valent le détour.