Norman, un jeune garçon vivant dans la petite ville tranquille de Blithe Hollow, possède un don. Depuis toujours, il peut communiquer avec les morts. Un beau jour, la petite bourgade  de Nouvelle-Angleterre se retrouve envahie de zombie à la suite d'une ancienne malédiction jetée par une sorcière. Et bien évidemment, Norman semble le seul à pouvoir régler l'affaire!

Nouvelle étincelle du studio Laika après le très bon Coraline (dont je ferais la fiche tout à l'heure), ParaNorman brille d'une réalisation sans faute et d'une animation à s'en faire tomber la mâchoire (a-h-a). Première fois que je l'ai vu, j'ai été complètement scotchée par la qualité de ce stop-motion lumineux, détaillés et d'une grande finesse. En plus d'arborer des designs plus qu'interessant (VRAIMENT.), les artistes vont jusqu'à simuler la transparence de la peau à travers un éclairage efficace et absolument incroyable. Pour les fans d'animation traditionnelle, c'est donc déjà une vraie perle technique qui offre un visuel à la fois beau et intriguant. Mais si le film s'arrêtait à la qualité technique, il se serait loupé le coche! Assez sympa côté scénario, ParaNorman fait l'effort de proposer un film d'horreur petit public assez rafraîchissant et qui ne lorgne absolument pas du côté de Burton. Avec ses gimmicks de série B et ses références à la culture populaire et aux films de zombie, le film fait autant écho du côté des jeunes que des adultes. On rigole sur certains scènes, on est triste d'autres... En bref, un panel d'émotion assez complet pour un petit film d'animation plein d'idées et de caractère!
Personnellement, malgré la simplicité de l'histoire, j'ai trouvé qu'il y avait un très bon traitement du rythme et un bon dosage de l'émotion et du comique. Un cocktail d'autant plus pétillant puisqu'on rajoute à ça des hordes de Zombie aux tronches en biais!


EN BREF, peut-être ne rentre t-il pas dans les esprits comme Coraline, mais ParaNorman est un bon film d'animation. Que ça soit sur le plan technique ou sur le plan purement scénérastique, le contrat avec le spectateur est carrément rempli!