Localisation : Entre deux espaces-temps, plutôt au Sud.
Sujet: Freaks posté 08/10/14, 07:04 pm
FREAKS
Cruelle humanité
Qui est le monstre?
Alors que s'apprête à sortir la nouvelle saison d'American Horror Story surnommé Freakshow, il est important de se rappeler qu'un des plus grands classiques du cinéma fantastique avait déjà abordé le sujet il y a plus d'une cinquantaine d'année! Sortis dans les années 30, Freaks (la monstrueuse parade en VF) n'avait pas réellement eu un grand succès à sa sortie. La parti prix d'engager de véritables artistes handicapés venant directement du monde du cirque était osé et, malheureusement, le public s'est retrouvé déstabilisé face à une oeuvre si proche du réel. Avec le temps, et notamment grâce aux surréalistes, le film a gagné en notoriété jusqu'à devenir un classique incontournable du cinema fantastique. Fantastique? Et bien, oui! Il est classé ainsi. Pourtant, c'est bien le quotidien d'un Freak Show, spectacle ayant réellement existé à une époque, qui est mis en avant et non l'a-normalité de ses principaux acteurs.
L'histoire est plutôt simple. Dans les années 30, le cirque Tetrallini se retrouve en tournée en Europe. Hans, un illusionniste nain, tombe amoureux de la nouvelle trapéziste de la troupe, Cleopatra. Amusée et curieuse, celle-ci décide de jouer avec les sentiments de l'homme et d'accepter les nombreux cadeaux qu'il lui donne. Frieda, la fiancée d'Hans regarde le spectacle d'un œil jaloux. Après un temps, la belle et son véritable amant, Hercules - le monsieur muscle de la troupe- changent radicalement de comportement quand ils apprennent qu'Hans a hérité d'une somme importante.
Contrairement à la structure que prenait les films de genre à cette époque, Freaks propose un point de vue novateur sur la question du monstre. Tout d'abord, le spectateur est placé en voyeur, véritable curieux qui souhaite voir la déformation et l'a-normalité. C'est un constat violent que l'on peut prendre très mal au départ, mais au final... Et bien on commence à avoir de l'empathie, à voir toute la normalité de ces personnes. On perd le terme de monstre et on entre dans l'humanité la plus profonde! Ce n'est pas une question de refus de la difformité, puisqu'elle montrée et filmée à plusieurs reprise pendant le film comme une curiosité (Et pas malsaine!). Au contraire, le réalisateur affirme plus le monstruosité intrinsèque à l'espèce humaine. Elle n'est évidemment pas physique, seulement morale. Ainsi, ce ne sont pas les Freaks dont il est question, mais bien du couple Cleopatra-Hercules. Les antagonistes sont ceux dont la norme correspondrait le plus à l'image que l'on s'en fait. Je ne vais pas révéler plus de choses! Je vous laisse le regarder si ça vous intéresse!
FREAKS
Cruelle humanité
Qui est le monstre?
Avec le temps, et notamment grâce aux surréalistes, le film a gagné en notoriété jusqu'à devenir un classique incontournable du cinema fantastique. Fantastique? Et bien, oui! Il est classé ainsi. Pourtant, c'est bien le quotidien d'un Freak Show, spectacle ayant réellement existé à une époque, qui est mis en avant et non l'a-normalité de ses principaux acteurs.
L'histoire est plutôt simple. Dans les années 30, le cirque Tetrallini se retrouve en tournée en Europe. Hans, un illusionniste nain, tombe amoureux de la nouvelle trapéziste de la troupe, Cleopatra. Amusée et curieuse, celle-ci décide de jouer avec les sentiments de l'homme et d'accepter les nombreux cadeaux qu'il lui donne. Frieda, la fiancée d'Hans regarde le spectacle d'un œil jaloux.
Après un temps, la belle et son véritable amant, Hercules - le monsieur muscle de la troupe- changent radicalement de comportement quand ils apprennent qu'Hans a hérité d'une somme importante.
Contrairement à la structure que prenait les films de genre à cette époque, Freaks propose un point de vue novateur sur la question du monstre. Tout d'abord, le spectateur est placé en voyeur, véritable curieux qui souhaite voir la déformation et l'a-normalité. C'est un constat violent que l'on peut prendre très mal au départ, mais au final... Et bien on commence à avoir de l'empathie, à voir toute la normalité de ces personnes. On perd le terme de monstre et on entre dans l'humanité la plus profonde!
Ce n'est pas une question de refus de la difformité, puisqu'elle montrée et filmée à plusieurs reprise pendant le film comme une curiosité (Et pas malsaine!). Au contraire, le réalisateur affirme plus le monstruosité intrinsèque à l'espèce humaine. Elle n'est évidemment pas physique, seulement morale.
Ainsi, ce ne sont pas les Freaks dont il est question, mais bien du couple Cleopatra-Hercules. Les antagonistes sont ceux dont la norme correspondrait le plus à l'image que l'on s'en fait.
Je ne vais pas révéler plus de choses! Je vous laisse le regarder si ça vous intéresse!
Code par Enamor